Marie-Pierre Légaré-Baribeau

Marie-Pierre Légaré-Baribeau

Pronom.s : Elle

Programme d'études et niveau : Doctorat en psychologie - Recherche et Intervention (PhD R/I)

Domaine de recherche : Stigmatisation liée au poids, troubles alimentaires, relations de couple

Directeur.trice.s : Catherine Bégin, Ph.D.

Adresse courriel : mpleb32@ulaval.ca

Décrivez votre projet de recherche en quelques lignes.

La stigmatisation liée au poids, qui réfère à des attitudes, des croyances et des comportements négatifs et défavorables envers les individus en raison de leur poids, est très fréquente au sein des couples. Plusieurs études ont détaillé les effets néfastes de ce phénomène et mettent en évidence une perception négative de son corps, une insatisfaction sexuelle et une insatisfaction conjugale pour la personne stigmatisée. Bien que les études sur le sujet aient été très informatives jusqu’à maintenant, les couples non hétérosexuels ont été laissés de côté. Les quelques études effectuées auprès des personnes gaies et lesbiennes ont démontré que la satisfaction conjugale peut être négativement influencée par le poids ou par les comportements alimentaires du partenaire. Cependant, aucune étude sur la stigmatisation liée au poids au sein de ces types de couples n’a été effectuée. Mon projet de recherche vise à pallier ce manque en documentant les fréquences de stigmatisation liée au poids chez les adultes en couple appartenant à la communauté LGBTQ2+ et en examinant les associations entre le stigma et la satisfaction conjugale, la satisfaction sexuelle et la qualité de vie.

Pouvez-vous nous partager un moment ou une expérience mémorable de votre parcours universitaire?

Un moment inoubliable dont je me souviendrai toujours est lorsque j'ai reçu la réponse de ma demande d'admission au doctorat en psychologie. J'ai effectué trois années au baccalauréat de travail acharné pour maintenir une excellente moyenne scolaire, combiné à des expériences en recherche et en relation d'aide qui m'ont aidé à découvrir mes passions. À cela s'ajoute des implications sociales et étudiantes qui m'ont permis de tisser des liens précieux avec mes collègues. Ainsi, recevoir enfin une offre d'admission après tous ces efforts a été un moment touchant d'immense fierté pour moi. Les larmes aux yeux, il s'agissait de récolter le fruit de mon travail des années précédentes et de poursuivre mon rêve de carrière en tant que future chercheure-clinicienne.

Quel est l'aspect le plus difficile de votre recherche ou de vos études et comment le surmontez-vous?

Je dirais que l'aspect le plus difficile de mes études est la conciliation entre les études, la recherche et le travail. Le doctorat en psychologie est un programme d'études à temps plein. Avec le projet de recherche qu'il faut avancer de façon autonome, cela rend la possibilité d'avoir un emploi plus difficile conjointement lors des études. L'incertitude financière pendant mes études doctorales m'apporte donc des préoccupations et de l'anxiété qui nuisent à mon bien-être général. J'essaie de surmonter cette difficulté en appliquant à des demandes de bourses de recherche et des bourses d'étude lorsque je suis admissible comme candidate.

Qu’aimez-vous faire dans vos temps libres?

Depuis mon jeune âge, je suis une personne très active avec un intérêt marqué pour le sport et la santé. J’ai pratiqué le patinage artistique durant 16 années, en plus de l’avoir enseigné. Ce sport m’a notamment inculqué les notions de persévérance et de dépassement de soi. Aujourd'hui, je pratique toujours le patinage artistique pour le plaisir et je m'entraîne en faisant de la boxe. Dans mes temps libres, j'aime aussi beaucoup me retrouver en nature ; j'adore faire des randonnées dans des parcs nationaux du Québec. Finalement, j'adore cuisiner des plats variés, lire un bon livre ou écouter un film lors de journées pluvieuses.

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